Toutes les semaines, retrouvez la revue des marchés et le thème de la semaine par nos experts : Axel Botte, Aline Goupil-Raguénès et Zouhoure Bousbih dans MyStratWeekly et son podcast.
Le thème de la semaine : Croissance atone en zone euro + Inflation sous-jacente encore élevée = Statu quo prolongé de la BCE
- La politique monétaire de la BCE a un impact de plus en plus prégnant sur la demande interne et l’inflation ;
- La croissance a ainsi nettement ralenti pour devenir atone ;
- La désinflation se poursuit, en raison principalement d’un effet de base important lié aux prix énergétiques ;
- L’inflation sous-jacente reste encore élevée, du fait notamment de la progression encore soutenue des salaires ;
- La BCE devait ainsi laisser ses taux à ce niveau restrictif un certain temps, avant de les baisser au second semestre 2024.
La revue des marchés : Le paradoxe du durcissement des conditions financières
- La Fed opte pour le statu quo jugeant les taux longs élevés ;
- Ce signal de la Fed engendre un rally généralisé et une baisse du dollar ;
- L’emploi américain décélère en octobre, le chômage en légère hausse ;
- Le Nasdaq reprend 6 % sur la semaine.
Le podcast d'Axel Botte et d'Aline Goupil-Raguénès
- Revue de la semaine : Nette détente des conditions financières, le refinancement trimestriel américain et la situation du marché du travail ;
- Thème : Croissance, inflation et politique monétaire en zone euro.
Le graphique de la semaine
Les prix de l’immobilier repartent à la hausse aux États-Unis depuis février et ceci en dépit de la poursuite de la forte remontée des taux hypothécaires. L’indice S&P Case Shiller des prix de l’immobilier dans les 20 plus grandes villes américaines a même atteint un plus haut historique en août 2023 (dernière donnée disponible), alors que le taux hypothécaire à 30 ans est au plus haut depuis 2000, à 7,86 %. Cela traduit une insuffisance de l’offre par rapport à la demande. Elle a été notamment exacerbée par la hausse des coûts des matériaux et des coûts de financement.
Le chiffre de la semaine
Les destructions d’emplois dans l’industrie automobile ont été de 33 000 en octobre, reflet des grèves chez les principaux constructeurs. Cela explique l’important écart par rapport au consensus sur les créations d’emplois privés.
